« Avec ce second opuscule, le lecteur africain qui est sans conteste dans le viseur de l’auteur, se demande si, avec ce titre, le romancier l’invite à le suivre dans un époustouflant retour au passé, celui de l’école coloniale à laquelle renvoie le symbole, ou alors, s’il est entraîné dans le monde incongru d’un roman d’anticipation, tant il semble perdre pied dans un univers scolaire qui lui devient de plus en plus étranger, parce qu’étrange… Pour qui s’interroge sur la fonction de la littérature et les moyens dont se sert le romancier, La Magie du Symbole lui apporte une première réponse, car Babou DIATTA, tel un médecin, se livre à la radioscopie d’un système scolaire gangrené par ce phénomène si connu de nos jours parce que si récurrent : les grèves scolaires. Pour en mesurer l’impact insidieux sur nos systèmes éducatifs – autant sur les locaux que sur les acteurs que sont les enseignants, les formés, les administrateurs et même les responsables politiques, l’auteur observe à la loupe tout le système. Son roman se transforme en une sorte de laboratoire d’expérimentation, où il analyse les manifestations, les causes et la décomposition annoncée et constatée de nos écoles, à travers un cas d’espèce : celui du Lycée Georges Tampy. » Extrait de la préface