Article |
 |
Détail de l'article |
 |
LE LANGAGE D'AUTORITÉ POLITIQUE ET SES TRADUCTIONS EN MAURITANIE PRÉCOLONIALE. Rois, chefs et émirs dans la gebla du XIXe siècle
Raymond M. Taylor
Colonisations et héritages actuels au Sahara et au Sahel
En août 1848, Muhammad al-Rajil s'adressa officiellement au Gouverneur (wâlial-nasârâ) de Saint-Louis, siège de la colonie française situé à l'embouchure du Fleuve Sénégal. En tant qu'amîr des guerriers Brâkna, il demandait le solde des coutumes, ou péages commerciaux, que les marchands de Saint-Louis lui devaient. C'était la fin de la saison du commerce de la gomme arabique à l'Escale du Coq, située en territoire brâkna, à une journée de voyage de la capitale. Muhammad al-Rajil se doutait qu'il aurait des résistances à sa demande. Les Français, qui continuaient à le reconnaître comme Roi des Braknas, lui payaient encore les cadeaux coutumiers et lui rendaient des honneurs, mais ne dissimulaient plus leur mépris à son encontre.
novembre 2007 • 32 pages
version numérique (pdf texte) : 887 Ko
Prix éditeur : 4 €
|
|
|
|
|